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COLLECTIF D'ANTHROPOLOGIE ET D'HISTOIRE DU SPIRITUEL ET DES AFFECTS

CAHSA

Le CAHSA fait dialoguer des spécialistes issus de différentes disciplines autour de la problématique du rapport entre le spirituel et l’affect par l’organisation des colloques, de conférences virtuelles, de publications, et d’autres formes d’échanges scientifiques.

Nous privilégions le terme spirituel au terme spiritualité afin de mettre en évidence l’interaction des dimensions individuelles et collectives de l’expérience religieuse et de son expression. Cette distinction tient en partie à la nature bilingue de notre groupe, qui travaille en anglais et en français. Il nous apparaît que, dans le discours français, le terme spiritualité renvoie le plus souvent à des traditions spécifiques telle que l’École française de spiritualité et, de là, à la conformité ou non-conformité à une norme. La notion de spirituel, en revanche, nous semble ouvrir la possibilité d’une analyse considérant à la fois la particularité de l’expérience individuelle et la manière dont sa construction s’appuie sur des phénomènes socio-culturelles plus larges.

Nous reconstruisons l’histoire et l’anthropologie du spirituel en privilégiant une approche multidisciplinaire qui s’intéresse tout particulièrement au rôle joué par les émotions, le corps et les sensations physiques, la culture matérielle, et enfin la performance dans les pratiques, les discours, les représentations, et le vécu religieux.

À l’origine groupe de lecture consacré à l’étude du fait religieux à l’époque moderne, en France et dans ses colonies. Nous accueillons volontiers des membres qui travaillent sur d’autres périodes historiques et/ou d’autres aires géographiques, tout en conservant une place importante aux recherches sur la religion, le spirituel et la spiritualité de l’Ancien Régime.

Les e-conférences du CAHSA

Présentent

Antoinette Gimaret

(Faculté des Lettres et Sciences humaines de Limoges)

6 décembre 2024

« Faire corps, sacrifier son corps : corporalité et sainteté dans la vie conventuelle féminine au XVIIe siècle »

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